Entrée, salle à manger, cuisine.

Elle le laissa un moment, monta à l'étage et en revint après plusieurs minutes, un petit ouvrage relié en cuir, quelques feuilles volantes étaient maladroitement placées entre les pages.

Elle revint près de Skull, et le regarda, le livre contre sa poitrine.

-C'était mon journal intime...quand j'étais bien plus jeune.

Elle le regarda, son air voulait tout dire, une partie de sa vie y était transcite, tout comme une partie de sa souffrance permanente.

-Si tu le veux bien, et si tu es prêt, je vais te conter une partie de ma vie. Tu me comprendras mieux que jamais après, tu ne pourras plus jamais dire que tu ne sais pas ce qui se passe chez moi...Mais c'est aussi une énorme marque de confiance.

Ilo fut agréablement surpris de la confiance que Sintza lui démontrait et en était heureux

-Je suis prêt et oui je le veux bien

Il s'installa, prêt à l'écoute et avec beaucoup d'intérêts

Elle l'entraîna donc vers le grso fauteuil, l'obligea à s'y installer avant de s'assoir sur ses jambes, serrant son journal intime toujours contre elle. Elle inspira doucement.

-Pour commencer, tu dois savoir que j'ai commencé à y écrire à l'âge de treize ans. Quand mon Bienfaiteur s'est fait plsu absent, car il devait aller en ville, c'est aussi là, que j'ia profiter de tout le temps libre pour rechercher la moindre trace de mes parents.

Sa gorge se serra mais elle savait qu'après tout cela, elle s'e sentirait plus soulége de savoir que quelqu'un l'aiderait à porter son douloureux fardeau.

-Ainsi au début de ma treizième année, Yoda partit. Il en revenait que pour m'apporter quelques provisions et matériaux que la ferme de mes parents ne m'apportaient pas. Je le voyais un à deux fois pas mois. Pour uen gamine de treize ans ça n'a rien d'évident...Je suis consicente que bon nombre ont bécu bien pire, mais ça n'effacera pas mon mal.

Skull ne dit mot, il continua à écouter silencieusement avec toujours autant d'intérêt, faisant signe de la tête de temps à autre pour montrer qu'il comprenait...

Elle soupesa chacun des mots qu'elle s'apprêtait à prononcer. Elle préféra ouvrir son journal à la première page. Elle le lut tout d'abord pour elle.

-J'ai commencé à y écrire le 20 janvier 1448. Je note "Mon Bienfaiteur m'a quitté depuis deux jours et je m'en sens déjà perdue. Je continue le travail à la ferme, les récoltes ayant été bonne, mes provisions s'vèrent suffisantes. Je me contente de nourir les animaux et de faire le ménage dans ma demeure."

Elle s'arrêta un moment se remémorant ses souvenirs. Cela lui semblait si clair.

-"Un grand manteau neigeux recouvrait tout autour de chez moi, j'en profitai pour me poser de grandes questions, sur mes origines, qui étaient mes parents?Où étaient-ils? Encore en vie? M'avaient-ils abandonner?" Toutes ses questions que l'on se pose à l'adolescence, je me cherchais.

Elle le sonda un instant, elle le jugea capable de la comprendre pourtant, lui se sentait-il capable? Elle remua doucement la tête, chassant ces idées.

-Je continua à relater toutes mes réflexions. Ce fut au début du printemps, quand le temps se radoucit que je pue partir à la recherche d'informations. "Aujourd'hui, 24 mars de cette année, j'ai rencontré un villageois qui travaillait dans son champs, il dit qu'ils connaissaient mes parents. Mais malheureusement, il était question de dettes, je ne pue l'intérroger davantage". En réalité, il m'a aussi repoussé par mon jeune âge me trouvant trop curieuse. Je ne parlai pas de mes recherches à mon Bienfaiteur, je craignais qu'il s'en sente blessé....

À l'écoute de ce passage, Skull n'eut aucune difficultés à s'imginer la scène... il comprenait bien jusqu'à maintenant, ce par quoi elle avait dû passer...

Il la regarda et d'un signe de tête, lui signala qu'elle pouvait continuer...

Elle inspira doucement et reprit.

-J'ai passé des jours qui devinrent des semaines, qui devinrent des mois, qui devinrent bien vite des années.

Elle disait cela d'un air lasse, en tournant doucement les pages.

-"Aujourd'hui, je viens d'avoir 15 ans, et mon Bienfaiteur n'était pas là, il se fait si absent. Et mes recherches ne donnent rien. Je me sens isolée. Les villageois ne m'offrent que mépris, j'ai du mal à travailler, mes douleurs articulaires me reprennent." Quand j'étais plsu jeune, j'ai souffert d'une maladie au niveau de mes os. Ma piètre alimentation me faisait manquer de tant de chose nécessaire à ma santé. J'étais souvent affablie, et ce n'était pas une frêle enfant qui pouvait abattre le travail de trois hommes réunis.

Elle parcoura de nouveau quelques pages, son histoire commencerait bientôt à prendre un tournant particulier.

-Ma solitude, ma maladie commençaient à faire lourd. J'ai commencé à m'endurcir, à force de travail, de pleurs. Pour courronner le tout, je me suis attirée l'antipathie de plusieurs enfants du village. Ils se plaisaient à rire de moi, puisque je n'avais ni famille, ni amis. Durant l'année 1450, je n'ai fait que m'nedurcir encore et toujours, m'enfermer dans ce cycle, qui me disait de travailler, manger, dormir. Je cessai de pleurer bien vite, la rage de survivre l'emporta toujours. Mon caractère bien tempé, tel que tuu le connais toi, c'est affirmé à cette époque.

Skull eut un regard plein de compassion... malgré que son histoire n'était pas des plus joyeuse, il trouvait celle de son amour encore plus triste... il se mordit la lèvre d'avoir dit autant de choses auparavant queand il ne lui suffisait que d'attendre....

Il continua l'écoute, toujours bien concentré, afin de ne rien manquer...

-A force de tension, mon caractère ne oue supporter plus longtemps le mépris que me portait les autres, je n'avais rien demandé à personne moi. Je me cherchais, je ne voulais rien d eplus que savoir qui j'étais, d'où je venais?

Ses yeux s'emplirent de larmes, qu'elle se garda de verser.

-"Aujourd'hui, le 3 juin 1451, je me promenais en direction de Belley, je comptais aller y chercher de nouvelles informations sur ma famille. J'ai malheureusement rencontré une bande de jeunes gens qui venaient évidemment de cette ville. C'était toujours Gamator et ses amis qui venaient rire de moi." Je te passe le récit de la bagarre qui s'en suivit. Il s me provoquèrent, je ne me laissai pas faire. Mais à cinq contre une, je n'ia pas eu vraiment l'occasion d'attaquer. J'ai mis presque toute la nuit à rentrer chez moi. Quand je suis revenue j'étais complètement exténuée, je me suis endormie sur le seuil de ma porte. je msi plusieurs jours à m'ne remmettre, à pouvoir faire deux pas sans tomber au sol.

A ces souvenirs, elle songea à toute la haine qu'elle avait accumulée.

-Pourquoi dès que l'on a une famille on se croit supérieur? Je n'avais rien de plsu, rien de moins. j'étais juste une jeune fille, seule, qui cherchait à s'en sortir dans la vie. Mais c'est à la fin de l'été de 1451, que j'eu enfin un résultat concret à mes recherches. J'ai rencontrer une bande de troubadours, qui venait tous les ans. J'avoue que toutes les années précédentes, je ne les avais pas vu, et ce fut d'ailleurs un hasard que je les rencontrai.

Skull comprenait très bien ce que l'on peut ressentir quand il y a absence de famille...

La sienne exterminée y est pour quelque chose dans sa compréhension...

Il continua à écouter, toujours compatissant...

Elle retrouva sa sérénité avant de reprendre.

-Ce fut avant tout le plus grand espoir que je n'aie jamais eu, et aussi la plus forte déception. J'appris d'un des plus anciens, avec qui j'avais entretenue une vente de quelque uns de mes produits superflus, qu'ila vait rencontré mes parents. Quelques mois avant ma naissance. Il n'a pas su me donner de description physique mais se souvint des noms qe me sparenst comptait me donner. Soit Sintza, soit William.

Elle sourit presque.

-Quoi qu'il en soit, je m'enquis de ce que cet homme pouvait savoir de plus. Il m'apprit donc que mes parents avaient eux aussi commercé avec les troubadours, et que s'en était rester là. Mais le plsu étonnant dans cette histoire, c'est qu'une autre petite fille les accompagnait. Mes parents étaient avec une petite fille! Ma soeur, ma cousine? Qu'en sais-je? Quoiqu'il en était, cela me donnait une nouvelle piste. Enfin je le croyais...

Sa voix se perça d'un profond chagrin.

-Il se souvenait comme par miracle de son nom. Te rends-tu compte de ce que représentait un nom pour moi?

Elle prit une feuille qui était intercalée quelque page plus loin, où était inscrit le prénom "Elissande". Elle le tendit à Skull.

Skull prit la feuille délicatement et y lit le nom inscrit dessus...

-Oui je me rend compte de ce qu'un nom pouvait et peut représenter pour toi...

Il n'arrivait pas à parler avec un timbre de voix assez fort, l'émotion le prenait à la gorge... Skull devait l'éclaircir à chaque fois...

-Donc, tu aurais possiblement une soeur... tu es déjà chanceuse d'avoir eu son nom... reste plus qu'à la retrouver...

Skull baissa la tête de nouveau sur la feuille et se rappella qu'il ne se connaissait ni frère ni soeur....

-Peut être une soeur, oui, ou autre. J'espérais. Je me suis lancée à rechercher qui saurait, qui l'auraient connu, mais la jeune enfant nommée Elissande n'avait qu'au environ de deux ans. Tout ce que j'appris, c'est qu'elle avait disparue, en même temps que mes parents. D'où le fait, que je n'ia aucun souvenir.

Elle avait la gorge serrée, un noeud à l'estomac, et la gorge sèche.

-Même après plusieurs mois et années de recherches je suis restée sans réponses. Ma déception fut si grande, si douloureuse, mais je dûs faire avec. Ma rage remplaça peu à peu le désespoir. Je travaillais chaque jour, je survivais chaque jour, je mourrais chaque jour.

Elle referma son journal.

-Je t'ai passé les détails, mais j'ai cessé d'écrire dans ce journal à l'âge de 17 ans. Je commençai un entraînement au combat rapproché avec l'aide de mon Bienfaiteur. A cet âge là, je repris confiance en moi, et que en moi d'ailleurs, je n'avais personne sur qui compter.

Elle expira doucement.

- Tu connais la suite de mon histoire, deux ans plsu tard, je vins m'installer à Bourg, Et me voilà ici près de toi. J'ai cessé de chercher. Bourg ets devenue ma famille, mais Elissande demeure en moi. Tu es le seul qui connaise mon histoire. TOUTE mon histoire.

Skull restait sans mots... il voulait pleurer, consoler parler... enfin tout en même temps...

Il prit une grande respiration, et réussit à placer une phrase complète:

-Merci ma chérie d'avoir partagée cela avec moi... je comprend que ça n'a pas dû être évident d'en faire le choix et sache que j'en suis touché... je saurai me montrer digne de la confiance que tu m'as accordée aujourd'hui...

Il regarda Sintza, toujours avec le même regard compatissant et réussit à esquisser un sourire reconnaissant...

Elle se sentait à la fois soulagée, et si coupable de laisser, en partie, son fardeau reposé sur lui. Elle lui faisait si confiance, et elle en était la première surprise. Sa confiance était si dûre à gagner, mais il l'vaait mérité.

Elle le voyait gênée et presque muet. Elle l'écouta parler, elle en avait tant dit. Elle esquissa un sourire, avant de se relever.

-Tu es aussi le seul, qui connaisse le nom de Elissande. Je n'en ai jamais parlé à quiconque. Je ne sais, si on pourrait me comprendre. Ma vie est un éternel gâchi, mais j'essaie d'y remédier à présent, je vais de l'avant.

Elle posa son journal sur la table, la feuille où était inscrite le nom de sa "possible soeur" restait dans les mains de Skull.

Skull relut une dernière fois le nom inscrit dessus et la reglissa dans le journal, en faisant bien attention de ne pas la froissée... il s'avança ensuite vers Sintza et la prit dans ses bras pour et la remercier et lui montrer le soutien et la compréhension qu'il pouvait faire preuve...

Elle se serra bien volontiers contre lui. Elle avait jeté un regard furtif à son journal, par réflexe.

Elle embrassa tendrement Skull, son écoute avait une nouvelle fois fait ses preuves.

Il embrassa également tendrement Sintza, heureux d'avoir pu entendre son histoire...

Elle avait raison, jamais plus il ne dirait ne pas savoir ce qui se passe avec elle...

Elle s'écarta doucement, de savoir son journal ainsi sur la table l'insupportait.

-Excuse moi...

Elle prit l'ouvrage et monta les escaliers. Elle revint après un moment. Elle s'approcha de nouveau de lui.

-SI je t'ai parlé de Elissande, c'est parce que je crois pouvoir la retrouver. J'en suis persuadée...

Skull la regarda s'éloigner pour prendre son journal et dit:

-Oh pas de problèmes vas-y... astu déjà commencée des recherches?

Elle le regarda et reprit doucement, le regard baissé:

-Oui...EN réalité, j'y ai consacré une grande partie de ma vie. Tout du moins plusieurs années, sans succès. Personne n'avait entendu parler d'elle. Les paysans connaissaient mes parents, mais ignoraient l'existence d'une petite fille. Elle était si jeune. Je ne me souviens de rien...

Elle se remémora quelques petites minutes:

-A partir de ce nom, je n'ai rien pu tirer, ce fut un espoir vain. Une énorme et cruelle déception.

À ces mots Skull eut un moment de réflexion...

-Mais vous deviez bien avoir un nom de famille? Peut-être qu'avec ça, tu trouverais plus...?

-Evidemment...

Elle regarda légèrement amusée.

-Tu le connaîtrais par hasard? Car moi je l'ignore...

Il regarda Sintza...

-Non je le connais pas...à moins que tu ne veuilles prendre le mien, mais ça ne t'avancerait pas dans tes recherches...

Skull tenta tout les trucs possibles pour l'aider à se rappeller...

Elle sourit.

-Je prendrais le tien avec plaisir, mais en temps en heures. Je te remercie de tes efforts, mais je crois que si en plusieurs années je n'ai rien trouvé, ce n'est pas en cinq minutes que nous allons trouvé mon nom.

Elle réfléchit un moment. Même les villageois ne le connaissaient pas, ses parents devaient donc être dans cette maison, soit terrés, soit depuis peu, peut être même les deux. Cela accumulait encore pleins de question. Que fuyaient-ils danc ce cas? Qui...? Pourquoi dissimuler Elissande...?