Annoblissement AWENNA // FENTWICK

Invité

Fifi se réjouissait de nouveaux anoblissements, peut-être reverrait-elle le vieux bonhomme que Tine avait hébergé chez elle. Elle arriva dans la salle vide, la date n'était pas encore arrêtée, la liste des invités pas encore faite mais la gamine trépignai déjà de la fête.

Elle courut sur toute la longueur de la salle en criant

JAZZZZZZZZZZZZZZ ou es tu ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 16/07/2010

Le monde était-il à ceux qui se levaient tôt ?
Il l'ignorait mais en tout cas, le Premier Archidiacre de Trèves arriva de fort bon matin sur la place du bourg ; distribuant quelques saluts à des villageois qui s'interrogeaient sur la présence de cet "estranger", il se renseigna pour savoir où avaient lieu les anoblissements et si quelqu'un connaissait Awenna de Land.

On lui répondit à coup sûr qu'il fallait se diriger vers la salle des cérémonies.
Fort heureusement, il y avait une auberge où il put laisser son cheval, prendre un bon petit déjeuner - loué soit Saint Sylphaël - et se rafraîchir un peu. Cela aurait été mal vu qu'il se présente là-bas en sentant le poney.

Paré d'un de ses plus beaux costumes, mais sans l'armure, le Haut-Dignitaire de la Garde Episcopale se dirigea enfin vers la salle des cérémonies où il se présenta.

Le bon jour, je suis le Frère Uriel, j'ai reçu invitation de la part de damoiselle Awenna de Land afin de partager avec elle ce jour de liesse que sera celui de son ennoblissement.

Il sourit à la personne.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 08/07/2010

Il n'avait fallu la succession de pas moins de cinq chevaux jour et nuit pour qu'Yves arrive à la cérémonie en temps et en heure.
Il ne s'était que très rarement arrêté en chemin, et avait réussi à rejoindre Bourg quelques heures avant la cérémonie d'anoblissement de sa soeur, Awenna, que le jeune homme était pressé de retrouver. Il imaginait qu'il n'aurait pas la chance de pouvoir la croiser souvent puisqu'elle serait certainement mandée à droite à gauche, mais le simple bonheur de l'apercevoir suffisait à commencer cette journée en jouasse !

Un tour par l'auberge avait permis au blondinet de se préparer pour ce grand jour.
Quelle fierté pour la famille jadis meurtrie que d'avoir un de ses membres si apprécié, si énergique, et remercié.

Bientôt, Yves retrouva la salle où aurait lieu l'anoblissement. Il avait reçu l'adresse alors qu'il était en escorte du côté de Toulouse. Oisèle avait été compréhensive et avait permis une trève d'une bonne vingtaine de jours afin de lui permettre d'être de cette cérémonie.
Il était donc là, voyant au loin un homme qu'il connaissait bien, Uriel. Il s'en approcha en souriant, puis le salua.

Que je suis heureux de vous retrouver ici ! vous avez sans doute vous aussi été invité à l'ennoblissement d'Awenna ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 16/07/2010

Patientant quelques instants, l'autre blondinet repéra du coin de l'oeil un uniforme qu'il reconnut aisément comme celui d'un lieutenant de la Garde Episcopale.
En venant ici, il s'était dit qu'il allait surement le voir ; il se rappela quelques échanges à la garde, à l'infirmerie, principalement, mais aussi de l'escorte conjointe qu'ils avaient fait pour amener sa très chère Soeur Oisèle d'Epinal à Toulouse.
Elle lui manquait beaucoup, n'ayant plus l'occasion non plus de la voir à l'Abbaye ; tant de temps passé ensemble et qui semblaient si loin ...

Et moi donc ! Bonjour Lieutenant, j'espère que vous allez bien ?

Il lui fit d'abord le salut réglementaire puis lui donna une franche accolade.

De fait, je fus fort surpris de l'invitation de vtore soeur, mais je suis pour le moins honoré qu'elle ait pensé à moi pour cet instant important dans sa vie.
Je gage qu'elle saura porter ce titre et cette couronne avec beaucoup de brio et de responsabilités.

Et il en savait quelque chose. Au fait, cette couronne de Duc, il y pensait maintenant, devait toujours prendre la poussière dans une armoire, à Herbéviller.
Il ne l'avait porté qu'une fois, juste pour l'essayer - trop lourde, trop voyante - bref, il l'avait mis bien à l'abri, "histoire de ne pas l'abimer" afin de garder intacte son humilité.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 14/07/2010

Xaba avait reçut une invitation Awenna pour assister à son anoblissement, il le assistat avec grand plaisir.
Xaba entra et reconnut des personnes des Garde Episcopale comme Uriel.

Bonjour à tous, il vit sa marraine et il lui fit un coucou, il était très heureux d'assister à cette cérémonie.
J'espère que tu vas bien depuis le temps que je n'ai pas pris des nouvelles de toi, je tiens en m'en excuser.
J'espère que tu portera cette couronne avec beaucoup d'honneur et de fiertée.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 08/07/2010

La conversation allait déjà bon train, si bien que le jeune lieutenant ne savait plus vraiment par quoi commencer.
Et finalement, il reprit depuis le début.

Je vais bien effectivement je vous remercie, et vous ?

Il n’y avait pas qu’Uriel qui était surpris, Yves l’était de cette accolade qui lui était donnée. Mais non loin de réprimer le geste, il en sourit davantage, bien content qu’en dehors de la GE les gardes en développent une réelle amitié.

Tout comme vous je ne m’inquiète pas pour Awenna.
D’ailleurs, en pensant à la famille je suis désolé d’avoir abandonné Monseigneur Oisèle à Foix, je l’escortais jusqu’à ce que j’en vienne à rejoindre Bourg … j’espère la retrouver en aussi excellente forme que lorsque je l’ai quittée.

Il salua Xaba, qu’il n’avait pas revu depuis quelques temps déjà, alors que celui-ci arrivait tout juste.
Puis il ajouta à l’attention d’Uriel:

Cela fait un moment que nous n’avons pu nous croiser, cela remonte même avant vos épousailles il me semble, je suis encore désolé de n’avoir pu y assister d’ailleurs.
Dites moi, j’aurai voulu savoir, est-ce que vous dispensez toujours des cours en médecine ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 16/07/2010

Uriel salua Xaba, il lui demanda de ses nouvelles ; cela faisait si longtemps qu'on ne l'avait plus vu, à la Garde.
Puis il répondit à Yves.

Et bien je me porte bien également.
Il n'y a pas de problème de n'être venu à mon mariage, vous savez, il y avait tellement de monde ... sincèrement et sans orgueuil, je n'en avais jamais vu autant pour un mariage.

Il acquiesça lorsqu'il lui parla de médecine ; Uriel venait tout juste de remettre sa démission du poste de professeur au collège lescurien, mais c'était pour mieux rebondir.

En vérité, oui ! Je suis professeur et responsable du séminaire aristotélicien à la célèbre abbaye de Noirlac.
Et il se trouve que nous avon smis au point avec Mère Eloin un cursus médical, que nous comptons finaliser cet été et dispenser à la rentrée, c'est à dire début août.
Pour l'instant, j'ai donné congé aux professeurs pour la quinzaine, ils en avaient bien besoin !

C'est avec plaisir que je vous recevrai et vous dispenserai cet enseignement. Je constate que même sans faire de publicité, ma liste s'allonge.

Il nota mentalement une personne en plus de sa cousine Pilli et de sa filleule Eowynn, sans compter un éventuel professeur.
Uriel gagea que le séminaire médical serait un franc succès ...

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/07/2010

Jewak avait reçu une invitation de son amie de la GE Awenna de Land. Cette dernière aller être annoblie. Cette invitation le surpris un peu car cela faisait longtemps qu'il n'avait plus eu de ses nouvelles. Mais il fut très fier et honoré de faire partie des invités.
Il se prépara alors pour ce long voyage à pieds jusqu'à Bourg en Savoie. Une fois ses plus beaux vêtements revêtus, il se mit en route.

Une fois sur place, après de longs jours de marche, il décida alors de demander au habitants où se trouvait la salle des cérémonies. Un passant s'arrêta et lui indiqua gentillement le lieu.

Jewak s'y rendit avec précipitation espérant ne pas être en retard.
C'est alors qu'il aperçut Xaba et Uriel, il s'approcha pour les saluer :

- Bonjour mes Frères et Amis, Comment-allez vous ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 16/07/2010

Uriel se demandait si il ne s'était pas trompé de date.
A priori, non, puisque Yves, Xaba étaient là, sans compter Jewak qui venait d'arriver. Déjà 4 membres de la Garde Episcopale, pour ce qu'il en restait c'était toujours pas mal.

Ah bonjour Jewak, je ne savais pas que tu venais ! On aurait pu faire le chemin ensemble.
J'espère que tu vas bien aussi ?

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 24/06/2010

Comment vous décrire la chose avec exactitude? Disons que dans une comparaison contemporaine, Fenthick se sentait en ces lieux aussi à l'aise qu'un cheikh dans son bain de pétrôle, pas très propre, et un peu puant sur les bords.
Il arrivait là un peu comme un cheveux sur la soupe de la mère Louise, qu'est ce qu'il fichait là? Foutrebidasse, lui, annobli? Foutaises!!

Il restait un peu persuadé que Tine lui faisait une petite blague et ce n'était que justice, après tout, au vu de ces multiples boutades et encainailleries qu'il lui avait bien gentiment accordé. Pourtant, la vision de la foule présente, de certains chevaliers bien habillés lui fit dire que finalement, peut être était ce vrai, auquel cas, il était, purement, simplement et vulgairement dans la merde.

Parce que d'une, il était pas présentable, et ça faisait tâche au milieu du monde. Pas qu'il en est soucis, mais il voulait pas faire honte à Auris, dont un page de la Tine lui avait assuré contre un sous qu'elle serait présente. Encore que, pour un sou, il aurait bien pu dire que l'Empereur était eunuque, mais bon .. Gardons ça pour nous.
De deux, être noble, ça impliquait des responsabilités. Finies, les soirées avec les habitués des tavernes belleysanes. Faudrait la jouer discrétion à l'avenir, et il se promit de penser pour la suite à une cave à emmenager, pleine de gaieté et de joie.
De trois, il avait chaud.

Bref rien n'allait. Il devait trouver Tine, ou Awenna, et vite. Plus que quelques heures avant le début du bazar, et on risquait des vomissements intempestifs.. Bref, rien n'allait.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/07/2010

Alors que Jewak venait de saluer ses deux amis, Uriel s'approcha de lui et dit :

Ah bonjour Jewak, je ne savais pas que tu venais ! On aurait pu faire le chemin ensemble.
J'espère que tu vas bien aussi ?

Eh bien oui,en fait j'ai reçu une invitation d'Awenna il y a quelques jours. Et depuis j'étais en chemin pour ici.
Si j'avais su que toi aussi tu venais j'aurais effectivement fait le voyage en ta compagnie.
Sinon je suis un peu fatigué par la longue route jusqu'ici mais très content d'être là et de voir la magnifique réussite d'Awenna.

...

Et toi sinon comment vas-tu ? Quelles sont les nouvelles depuis la dernière fois que l'on s'est vu ?
Dis-moi suis-je en retard, et c'est bien ici que se déroule la cérémonie ?

Invité

Faire naitre les bestiaux, rien n'était de tout repos. Elle venait de passer la nuit à aider une des vaches pour mettre bas.
Dans l'étable ducale l'on avait pu entendre des meuglements infernaux et l'on pouvait apercevoir une brunette toute frêle, le visage défiguré par l'effort tirer du mieux qu'elle en était capable pour faire venir au plus vite le veau.

Ce matin là pourtant, elle avait une cérémonie spéciale, Tine avait réussi à la convaincre d'être annoblit, pas que devenir sa vassale lui déplaisait, mais le simple fait de penser au Ban lui donnait des boutons.

Après une bonne plongée dans la rivière la plus proche, elle se précipita fin prête vers le lieu cérémonial.

Toute calme de fatigue, elle trainait des pieds, pensant fortement à sa couche qui l'attendait mais qu'elle ne pourrait gagner que le soir venu.
Levant la tête vers les invités elle aperçut Fenthick qui lui parraissait plutot dans un état de stresse évident. Un sourire en coin se dessinna sur ses lèvres en imaginant ce qui pouvait lui trotter dans la tête. Elle se plaisait à penser au malaise de Fenthick pour ne surtout pas songer au sien.

Puis son regard se posa sur son frère, son visage s'illumina immédiatement, cela faisait si longtemps qu'elle se précipita vers lui, le gratifia d'une bise.

Bonjour Yves, je suis vraiment ravie de te voir. Le fait que tu es pu te libérer me fait chaud au coeur.

Uriel à ses côtés, puis Xaba qu'elle salua aussi comme il se doit. Ses anciens frères d'armes présent. Jewak celui avec qui elle s'était entraînée sans pitié. a ces souvenirs elle souriait nostalgique des moments passés avec eux mais ravie de sa nouvelle vie.

Discrètement elle fit un signe à Fenthick, afin qu'il les rejoigne.

J'espère que vous avez tous fait bon voyage, je suis vraiment ravie de vous voir ici.

Elle se pencha vers Yves et lui mumura.

Sais-tu si Frédéric Vonfrayner, viendra?

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 08/07/2010

Quelques personnes arrivaient encore, si bien que le blondinet se perdit plus ou moins dans ses pensées, commençant à trouver étrange de ne pas voir apparaitre la reine de la journée.
C’est alors qu’il se décida tout de même à répondre à Uriel pour permettre à l’un ou à l’autre, sait-on-jamais, de vaquer à d’autres discussions.

Et bien je serai ravi de suivre quelques uns de vos cours, si toutefois j’en trouve le temps car depuis que j’ai été nommé diacre j’avoue me perdre plus dans le livre des vertus que dans le serment d’Hippocrate !

Il aurait apprécié de pouvoir tout faire, mais il lui était difficile d’être multitâches et il se limitait donc à quelques activités seulement, n’éparpillant ainsi pas trop ses neurones déjà peu nombreux et fatigués. Il venait tout juste de fêter ses 23 ans même si loin de tout et de tout le monde l’évocation d‘une quelconque fête avait était bien rapidement abandonnée, mais se sentait déjà bien vieux et presque inutile.

Laissant alors Uriel en compagnie de Jewak qu’il salua au passage d’un signe de tête entendu, il vit rapidement quelqu’un le rejoindre, quelqu’un qu’il n’attendait finalement plus.

Awenna !

Ne pouvant se résoudre à des retrouvailles retenues - ils étaient tout de même frère et sœur que diable ! - il vint l’enlacer joyeusement, tout en affichant un de ses plus beaux sourires.

Ma très chère sœur, que je suis heureux d’être là ! Je ne pouvais aucunement manquer ce jour.

Bientôt la belle lui murmura quelques paroles qui lui firent hausser les épaules en secouant légèrement la tête.
Lui prenant les mains dans les siennes, il se risqua à lui répondre.

Je ne saurais te dire, déjà parce que je n’imaginais pas retrouver autant de compagnons, mais aussi parce que malheureusement ton parrain n’a plus donné de ses nouvelles à la Garde depuis bien des mois.
J’imagine que tu aimerais le voir en ce lieu, et j’espère sincèrement qu’il aura fait le déplacement, mais si jamais il ne vient pas, surtout promets moi de ne pas être trop déçue.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 20/07/2010

Belley-Bourg, le cheval de Tibérias trotte majestueusement dans les rues pavées. Le brigadier en chef était venu à l'annoblissement d'un de ses... amis ? Moui... Collègue ? Canaillou ? Rah suffit ! Connaissance, voilà partons de cela. La journée se passerait donc de poursuite à l'escroc et de chasse au bandit. Tant pis, il faudrait travailler doublement pour rattraper le temps perdu, demain.

Parvenu à la mairie de Bourg, on lui indiqua la voie pour la salle des cérémonies. Il suivit la direction et arriva sur le lieu. Déjà quelques personnes étaient là qu'il ne connaissait pas. Se plaçant dans un coin de la pièce, il se plongea dans ses songes, patientant que les principaux protagonistes entrent en scène.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 16/07/2010

Uriel s'entretint quelques instants avec Jewak.

Et bien ma foi oui, ça va ; pour ma part j'ai commencé mes études à l'université.
Sinon, je continue mes occupations habiltuelles, le professorat et la diplomatie romaine.

Oui oui, c'est bien ici, la cérémonie ... d'ailleurs, voici Awenna.

Il termina sa conversation avec Yves.

Et bien je ne manquerai pas de vous dire lorsque le cursus sera disponible.

Il la salua celle qui serait sans doute la reine du jour, enfin plutôt la Dame du jour.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 24/06/2010

Fenthick, qui cherchait assez frénétiquement, il est bon de le préciser, une des deux dames suscitées, tomba sur le compère Tibérias. Enfin une tête connue! Il était bien content de le voir là, sorte de présence rassurante, figure de la loi immuable des montagnes savoyardes.
Il s'en alla lui serrer la main. Avec un sourire tendu, mais un regard plein de reconnaissance, il le remercia de sa présence.

Le bonjour, Brigadier Chef. Content de vous voir, merci d'être venu. J'aurais à vous parler, quand tout ce bazar sera fini. Pourrais je vous offrir un verre de vinasse?

Il lui tapa sur l'épaule.

Oh, et je voulais vous dire bon courage pour les élections. J'ai pu voir que vous agitiez les passions en ville .. D'ailleurs, j'ai cru entendre quelques jeunettes parler d'un séduisant représentant de l'autorité ducale, à l'une de vos apparations en gargote. Cessez donc ce charme ravageur!

Il rit, en regardant l'air étonné de son interlocuteur.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 20/07/2010

Lorsque Fenthick vint, Tibérias lui sourit se voulant rassurant et confiant. Il espérait passer inaperçu aux yeux de tous, sauf de lui, dont il appréciait agréablement la compagnie bien que rapidement, il serait devenu un vilain annobli. La pire des races, songea l'ancien général amusé.

"Me parler ? Eh bien je serai toutes oreilles ouvertes ! Boire ? Ne voyez-vous donc pas, ami, que je suis sur le terrain ? Non merci.

Il lui sourit et écouta la suite.

"Rah vieux filou ! Toujours les mots pour rire ! Cependant... il est vrai que j'ai un certain charme dont je suis assez content... Il m'a sauvé bien souvent lorsque je fus capturé par les Orientaux et qu'ils... bref... les Orientales... vous disent merci pour vos encouragements. A peine la petite souris est-elle née que déjà les vieux hiboux la lorgnent avidement.

Il sourit une seconde fois.

"Allez ! Vaquez donc à vos occupations ! Et ne balbutiez point, car la noblesse n'est pas art à bégayer. Pire encore : le Héraut guettera vos moindres bafouillements et vous fera recommencer votre serment à chaque mauvais déroulement de la langue ! Méfiez-vous du Heron... du Zéro ! du Héros ! de l'autre là. Allez-vous en maintenant ! Je sécurise la cérémonie.

Tibérias fixa chaque recoin de la pièce, le muffle méchant, l'oeil cruel et la main prête à agir sur n'importe quel fourvoyeur de petits gâteaux salés et sucrés.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/07/2010

Alors que Jewak finissait de parler avec Uriel, ce dernier annonça une arrivée tant attendue...

... d'ailleurs, voici Awenna.

Alors qu'Uriel alla saluer la Dame du Jour, Jewak se dirigea également vers elle pour la saluer à son tour. Il était tout ravi de revoir enfin son ex-coéquipière de la GE qu'il n'avait plus vu depuis longtemps et impatient de la féliciter en ce jour très important pour elle.

Tout en avançant vers, il pensait en lui-même, très fier, "elle en a fait du chemin la petite Dame qui s'entrainait durement avec moi". Durement, oui, car il n'avait pas oublié les coups qu'ils s'étaient échanger à l'époque. Et en y repensant il se mit à rire discrètement

Une fois devant elle, il dit avec émotion :

- Bonjour Awenna ! Quel plaisir de te revoir après si longtemps. Merci de m'avoir invité à partager ce moment important avec toi, j'en suis très fier.

Puis voyant qu'il n'était pas le seul convive à vouloir lui parler, il s'éclipsa pour laisser sa place en espérant pouvoir lui parler plus longuement plus tard car, toujours aussi curieux, il voulait savoir un peu ce que devenait son amie.

Bien sûr, Auris avait prévu de faire l'aller-retour depuis Belley, où elle séjournait en ce moment, pour la cérémonie d'anoblissement des futurs vassaux de son amie Tine, parce que prendre des vassaux est quelque chose de solennel, et elle voulait être auprès d'elle en cette occasion, mais il y avait une autre raison, c'est qu'elle connaissait les deux élus ! Pas beaucoup, certes, mais elle les considérait quand même comme faisant partie de ses amis .. hum .. oui .. on n'en dira pas davantage ..

Elle était donc venue, pour Tine, qui escomptait qu'elle soit là, et elle savait qu'au moins l'un des deux vassaux espérait sa présence, ça faisait donc deux raisons d'être là, et sans doute une troisième personne ne serait pas mécontente de la voir ..

Après le court voyage, elle était passée chez elle pour prendre un long bain parfumé et se changer, et elle arriva à la salle des cérémonies de la mairie. Mais .. juste avant de passer la porte, elle se hasarda à jeter un bref regard à l'intérieur .. Et là, patatras, elle vit des tas de personnes qu'elle ne connaissait pas, et son courage l'abandonna .. Ca y était, le coup des tavernes recommençait .. impossible d'entrer .. Elle tenta de se morigéner pour faire quelques pas, juste quelques uns, passer la limite de cette porte, se mettre dans une situation où elle ne pourrait plus reculer, mais elle n'y parvint pas ..

De l'autre côté du mur, près de la porte ouverte, elle se demandait comment elle avait fait pour oser entrer dans la salle de son propre anoblissement, et plus récemment lors de l'allégeance ducale, mais pour celle-là, c'était plus facile, tout le monde regardait devant soi ! Elle jura, et repartit lentement, au moins jusque dehors, sur la place, pour respirer un peu, se maudissant intérieurement de ce ratage de plus ..

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 24/06/2010

Fenthick rit aux dernières remarques de ce bougre de Brigadier Chef. Il avait le don pour lui arracher un sourire dans les pires moments.

Je vous trouverai donc quand la paperasse sera finie. Et ne cherchez pas à m'entourlouper avec le protocole, vous êtes ici autant en service que moi amoureux de Chicard. Alors cessons là la bienséance, vous buverez en ma compagnie ce soir!

Il lui sourit, lança un clin d'oeil et lui tapa sur l'épaule avant de le laisser. Il prit cependant soin de lui glisser à l'oreille.

Et si je deviens un noble tel qu'on en voit trop, je compte sur vous pour un coup de pied aux pognes, hein?

Dernier sourire et il fila. C'est alors que ... Non ?!!! Si! Elle!
Retenant sa panique, qui revint au galop à cette vision, il courut à l'extérieur et s'inclina devant la Dame de Fontcouverte. Si belle.. Si timide..

Auris.. Votre présence est .. un enchantement. Merci. Vous entrez?

Il lui lança un timide sourire, plein d'espoir.

La jeune femme était au bord des larmes, elle avait encore failli, et s'en voulait tellement à chaque fois que ça la rendait malade pour des jours .. c'est alors qu'elle entendit des pas courir derrière elle, et s'arrêter brusquement, très près ..

Elle ouvrit les yeux, il était là, qui s'inclinait devant elle, la regardant, d'un regard .. oh .. si rassurant ..

- Auris.. Votre présence est .. un enchantement. Merci. Vous entrez?

Elle lui tendit la main .. son sourire timide était émouvant ..

- Messire Fenthick .. heuuh .. Fenthick .. j'étais si désolée de n'avoir pas osé entrer .. je voulais venir pourtant .. oh, un enchantement .. comme vous êtes gentil ! Je crains que vous déchantiez, hélas .. Oui, si vous m'accompagnez, je pense que je pourrai entrer ..

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 24/06/2010

Ce fut cette fois un sourire éclatant qu'il lui lança. Déchanter? Mais que disait-elle? Cette journée partait plutôt de telle sorte qu'elle serait la plus belle qu'il est jamais vécue. Il lui tendit son bras, doucement, pour ne pas la brusquer, mais aussi parce qu'une pointe d'angoisse lui rappelait que trop bien que la témérité était la clef du malheur dans ce genre de situation.

Si je puis vous aidez à entrer, alors prenez mon bras. Vous êtes resplendissante, et je crois m'attirer les foudres de plus d'un en une telle compagnie.

Il lui sourit, poliment, mais avec un regard joyeux et plein de vie.

Regardez plutôt mon accoutrement! J'aurais grand intérêt à me changer, mais l'enfant que j'ai envoyé chercher mes habits ne revient toujours pas. De plus, je ne sais comment m'habiller pour une telle cérémonie.. Je suis un brin ourson, voyez vous.

Il rit, d'un rire clair, soulagé. Lui parler n'était pas si difficile.. Et c'était si plaisant.

Sauriez vous m'aider? J'avoue ma faiblesse, et préfererai me trouver face à un loup que devant le cruel exercice du chiffonier..

Bien sûr qu'elle prendrait son bras, et pas seulement parce que ça lui permettrait d'entrer sans trop de gêne ! Elle posa délicatement sa main sur l'avant-bras à son invitation, mais aussitôt se mit à rougir à la fin de sa phrase ..

- Rhoo .. resplendissante, comme vous y allez ..

Mais son sourire était si rassurant, elle aurait presque pu en être convaincue ! Tout de suite, il changea de sujet, ce qui la rassura dans un premier temps, mais il n'était pas si facile de répondre à sa question, quand même ..

- Accoutrement ? mais vous êtes fort correctement habillé, nous n'allons pas à la Cour, là, et quand bien même .. Voyons .. le regarde de haut en bas .. mais oui, je confirme .. chemise, braies et bottes, que voudriez-vous de plus puisque vos habits sont propres ! Qu'avez-vous demandé à cet enfant de vous apporter ? Un pourpoint, éventuellement, ou une robe, mais avec un gilet, et je ne parle même pas d'une cape, vous risqueriez d'avoir trop chaud, en plein été comme maintenant, il sera toujours temps d'y penser cet hiver ! Soyez rassuré, vous êtes très beau ainsi, pour un ourson !

Elle ne put s'empêcher de rire, nerveusement sans aucun doute, une espèce de défoulement après la tirade qu'elle venait de lui sortir, en l'imaginant en ourson aussi, un ourson qu'elle se sentait bien près d'être tentée de câliner, mais entre les pensées et les actions il y avait évidemment un océan de convenances et de temps pour s'habituer aussi .. quoi qu'il en soit, cette pensée ne serait pas révélée !

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 24/06/2010

Quelle femme charmante.. Un grand rire prit Fenthick, qui ne se sentait plus de joie, comme un corbeau de notre connaissance. Elle le trouvait beau.. Non. Elle le trouvait plutôt pas trop mal habillé. Elle devait en rajouter, pour ne pas être inconvenante. Mais que voulez vous, un compliment reste un compliment, et Ô Vanité! l'Homme aime les compliments.
Il la regarda, droit dans les yeux et se pencha sur son oreille, pour lui glisser quelques mots.

Si je vous plais ainsi, c'est parfait. Votre jugement seul compte, et les avis des autres en la matière ne sont que négligeables. Jurez moi que je ne ferai pas honte à Tine, même en connaissant le peu de cas qu'elle fait de telles choses, et je cesserai sur le champs cette tentative de paraître mieux que ce que je ne suis.

Il lui sourit, et ils passèrent tout deux la porte. Et là, que lui prit? Un coup de folie sûrement.. Une montée de stress? Peut être. N'importe. Mais il s'entendit crier haut et fort.

Auris de Laas Tor, Dame de Fontcouverte.

Quel imbécile il était. Elle lui en voudrait pour ça. Il fallait se rattraper, vite!

Le buffet est à votre droite, et le porc salé est particulièrement savoureux!

Maladroit non?

Auris était relativement détendue en passant la porte .. Tout devait mieux se passer à présent .. c'est ce qu'elle croyait en tout cas .. Erreur !!! Dans la seconde qui suivit, elle crut qu'elle allait s'effondrer, lorsque sans doute suite à une brusque divagation de son esprit, à moins que ce soit un moment d'égarement, ou quelque accès subit d'extravagance, Fenthick cria haut et fort son nom dans le but, semblait-il, de l'annoncer à une assemblée sans doute plus noble qu'elle ! Un fou ! Un dément vous dis-je !

Auris se sentit devenir rouge de partout, jusques et y compris la peau cachée sous sa robe, sentit ses jambes se dérober sous elle, ce qui lui interdisait une fuite rapide, car elle dut au contraire s'accrocher fermement au bras du fou pour ne pas s'effondrer sur le sol .. Ah ça, jamais elle ne pourrait le lui pardonner ! Comment avoir de nouveau confiance, comment envisager de se faire accompagner de nouveau par lui dans le futur ?? Non ! Impossible !

Tout ce qui précède n'avait bien évidemment duré que deux secondes, les pensées les plus diverses s'étant bousculées dans la tête de la jeune femme ..

Soudain, une petite étincelle surgit des décombres de son esprit, tentant de faire sa route jusqu'à la surface, tentant d'émerger du chaos bouillant .. Oui, en fait c'était chaud bouillant dans son crâne ! La petite étincelle fut attisée en touchant l'air, et devint : .. Elle prit conscience de son titre ! De la tenue que devait avoir une noble de Savoie ! Elle se redressa alors, et fièrement, tête haute, entra, serrant tout de même très fort le bras de son tortionnaire, car ses jambes n'avaient pas encore repris toute leur assurance, tâcha d'avoir une mine souriante, mais lui souffla durement mais à voix basse, se refusant, elle, à le mettre mal à l'aise :

- Messire Fenthick, vous prenez-vous pour un huissier ? Ou un page ? Vous savez, celui qui annonce les nobles au ban, quand ils entrent dans une pièce ..