La boîte à lettres du CaC - observatoire économique

Bonjour,

  je me présente : Pardalis, CaC de Savoie. Je me suis mis en relation dernièrement avec votre CaC, afin de lui proposer une transaction entre nos deux contrées.
  Pourquoi ceci, alors que nos relations sont plutôt tendues ? Tout simplement parce que cette situation, qui nuit à notre prospérité commune, doit prendre fin. Elle fait régresser le commerce : tentons de la résoudre par le commerce. Je me proposais donc de traiter avec vous plutôt qu'avec mes partenaires commerciaux habituels.
  De plus, il se trouve que j'ai justement besoin de constituer un stock de pierres, marchandise dont je sais que vous ne manquez point. En échange, je serais prêt à fournir : du fer, des carcasses et des céréales. Il va sans dire que je pourrai rajouter également quelques écus sonnants et trébuchants, à hauteur de 1000 ou 2000, pour le rachat d'une partie de la pierre.
  Considérant ma proposition et tenté par cette dernière, votre CaC m'a invité à m'adresser à vous ainsi qu'à Faross. Il voudrait, avant toute négociation sur le contrat exact, avoir votre accord. C'est pourquoi je me suis permis de vous contacter.

Dans l'attente d'une réponse de votre part, que j'espère favorable, je suis et demeure, madame, votre humble serviteur,

Pardalis, CaC de Savoie

Salut Jyo_0 !

En lisant ton message affiché à la mairie, une idée m'est venue : pourquoi orienter les habitants de Chambéry vers le blé, alors que nos autres communes en regorgent ? En tant que CaC de Savoie, je peux te dire qu'Annecy et Bourg fournissent quotidiennement près de 100 sacs de blé à elles seules.
Ajoute à cela que les capitales des provinces ont été créées pour une raison : accueillir les niveau 3. Bientôt, en effet, il faudra habiter dans une capitale pour étudier et enseigner à l'université. Bref ! à plus ou moins long terme, les niveau 3 de Savoie viendront à Chambéry. Et qu'est-ce qu'un niveau 3 ? C'est quelqu'un qui a besoin d'augmenter ses caractéristiques et non de manger du pain.

Une idée m'est donc venue : pourquoi n'orienterais-tu pas les champs de Chambéry vers l'élevage de vaches ? Ces animaux présentent en effet plein d'avantages pour une capitale telle que Chambéry :
1. Ils fournissent du lait (intelligence) et des carcasses (dont on fait de la viande => force) ; tu ajoutes à cela le verger (fruits => charisme) et tu as les 3 caractéristiques des RR
2. Contrairement aux cochons, les vaches n'ont pas besoin d'être nourries de maïs pour grossir plus vite ; tu n'aurais donc pas à te soucier d'approvisionner Chambéry en maïs
3. Les vaches fournissent du travail à deux types d'artisan : charpentiers (fabrication des seaux non-cerclés) et aux forgerons (cerclage des seaux + couteaux pour l'abattage), sachant que Chambéry va être avant tout peuplée d'artisans

Tu me répondras : c'est bien joli tout ça, mais comment va-t-on faire pour le pain destiné à nourrir les joueurs les plus faibles ? C'est là que le duché intervient : en tant que CaC, je peux lancer, sur la halle de Chambéry, la fabrication de pain. Le procédé serait le même que sur la gargotte, mais réservé exclusivement aux artisans de Chambéry :
1. Je passe une annonce réservée aux habitants de Chambéry sur la halle de Chambéry(le duché recherche un meunier ou un boulanger ou les deux pour telle quantité de farine / pain)
2. L'artisan chambéryen fabrique la quantité demandée et rend le mandat
3. Je t'attribue un mandat avec la pain produit, que tu rachètes par la mairie à prix coûtant et revends sur le marché de la mairie

Evidemment, cela s'accompagnerait d'une loi municipale, du genre : "il est interdit, à Chambéry : 1) de vendre du pain sur le marché des joueurs, 2) d'acheter du pain à la mairie quand on ni niveau 0 ni niveau 1."

Comme ça, Chambéry deviendrait très vite une ville riche. Et pour les joueurs de niveau 3 qui veulent manger des aliments pas cher, y aura toujours quelques clampins pour produire du maïs ou, sinon, ils pourront toujours l'apporter avec eux de leur commune d'origine.

Qu'en penses-tu ?

A+
Pardalis

[b]Quelques indications techniques pour le futur CaC :[/b]
1° A propos du commerce entre les communes, la loi les autorise à passer gratuitement par le marché ducal ; concrètement, ça marche comme ça : a) deux maires décident de faire affaire et mettent les produits concernés sur le marché ducal, b) l'un des deux envoie un mp au CaC pour qu'il les rachète sur l'argent du duché, c) le CaC les rachète et les met dans des mandats qu'il attribue à chacun des deux maires. Cela permet deux choses : contourner la taxe de 50 écus, avoir une idée en permanence du commerce intérieur savoyard.

2° A propos de la fortune du duché : celle-ci baisse toujours de + ou - 4000 écus le dimanche, jour où les demi-payes des mineurs sont versées en bloc (rappel : toute personne qui travaille à la mine à la moitié de son salaire le lendemain et le reste le dimanche).

3° A propos des mines : le niveau le + avantageux pour toute mine est le niveau 10, sauf pour la carrière de pierre où c'est le niveau 17 (qui est le niveau maximum).

4° A propos des embauches : penser à baisser le nombre de places dans les mines pendant les vacances scolaires françaises HRP ; le coût d'entretien d'une mine (en fer est en pierre) est en effet fonction non pas du nombre de travailleurs qu'elle accueille effectivement, mais du nombre de travailleurs qu'elle peut accueillir (autrement dit : une mine de 50 travailleurs qui n'en accueille que 25 dans la journée a le même coût d'entretien qu'une mine de 50 travailleurs qui en accueille bien 50...).
NE JAMAIS BAISSER LE NOMBRE DE TRAVAILLEURS DANS LA CARRIERE DE PIERRE (qui suffit tout juste, à 3 quintaux près, à subvenir à nos besoins, d'où le salaire préférentiel pour les mineurs qui y travaillent : il est primordial que cette carrière fasse le plein tous les jours). En période de vacances scolaires : abaisser à + ou - le nombre de travailleurs à embaucher dans la mine de fer et abaisser de moitié les 2 mines d'or. C'est le cas en ce moment : le CaC doit tenir compte des fluctuations de fortune que cela implique pour la trésorerie (autrement dit : ne pas conclure de gros contrat en période de vacances scolaires, sauf urgence).

5° Toujours avoir à l'esprit (mais ne jamais le laisser paraître devant les autres) que [u]des sommes ou des quantités qui nous paraissent énormes en Savoie paraissent négligeables aux autres duchés/comtés[/u] (nous n'avons que 4 communes et - de 1000 habitants ; la plupart en ont 8 et + de 2000 habitants).

6° Gestion des stocks : ne jamais racheter des produits qu'on n'est pas sûr d'écouler (à cet égard, je tiens à dire que ce n'est pas moi le zoulou qui ai racheté toutes ces p*** de peaux ; et encore, j'en ai liquidé + de la moitié déjà : il y en avait 1255 quand je suis arrivé). Avoir des réserves conséquentes dans toutes les denrées comestibles en cas de pénurie ou de guerre (blé-farine-pain, maïs, fruits, carcasses-viande, lait) ; j'ai commencé à constituer des stocks dans ce sens, mais la tâche est vaste et très coûteuse.

7° Rachat quotidien aux communes des céréales et des pelotes de laine (mis en vente par les maires sur le marché ducal). A cet égard : les pelotes sont rachetées à 13.50 écus et revendues aux autres duchés aux alentours de 12 écus mais le duché se rattrape (vente des moutons, baisse du prix des céréales depuis que cette mesure est en vigueur, commerce de fruits quand une commune en manque ; les fruits des stocks du duché ont été acquis entre 10.30 écus et 10.50 écus et sont revendus à 10.50 écus).
P.S. : une route commerciale de fruits s'est mise en place entre Chambéry (productrice) et Belley (demandeuse). A encourager. Penser également à coupler Bourg et Annecy pour les fruits et à surveiller que cette route ne soit pas victime d'un simple changement de maire.

8° Quand une mairie n'a pas fait de commerce depuis longtemps, penser à demander par mp ce qui se passe au maire : bien souvent, ledit maire ne sait pas qu'il faut faire du commerce ni qu'il peut passer gratuitement par le marché ducal...

9° Commercer en priorité avec nos voisins du SERG, à savoir Suisse et Franche-Comté. La Suisse est en surproduction à peu près dans tous les domaines et revend à des prix plus bas que les prix savoyards. La FC est en surproduction de céréales et de pierres. Si jamais le minerai de fer venait à manquer, s'adresser à la Bourgogne.

10° Il va falloir encore, je pense, baisser les prix savoyards et, pour cela, les salaires. Actuellement, le salaire minimal en Savoie est de 14-15 écus ; ça nous handicape trop par rapport à la Suisse.

Bon travail !