La bêtise

Nessa rentra et claqua viollement la porte de l'entrée. Moka sursauta et ella se caché dans snon panier d'osier.

Elle grimpa les escalier et s'engouffra dans la chambre. Elle chercha le baluchon qu'elle avait lorsqu'elle arriva ici. Elle se diriga vers les malles et commodes peuplant la chambre et en sortit ses affaires. Elle prit soin de ne pas touché aux affaire de Maethor. Elle mis ses habites dan sla baluchons et dévala les escaliers su bas.

Des larmes coulaient abondamment sur ses deux joues.

Au bas des escaliers elle apperçu Moka et s'agenouilla pour le prendre... Elle était presque déjà en dehors de la maison lorsqu'elel se stoppe et regarda le chaton.

Non, tu ne dois pas en subir les conséquence mon adorable Moka, rest donc ici tu as plus de place et un magnifique jardin pour toi, tu as aussi de belles ...pièces ou jouer... tu as une salle de bain...et... et un gentil garçon qui s'occupera bien... de ... toi.
Je viendrais te voir...des fois.

Sur ces paroles et laissa au pied de la porte la petite boule de poil, ouvrit son colier et y passa les deux alliances.

Sois en le gardien... au cas ou....

Elle partit ensuite de la maison.

Maethor rentra et trouva la maison vide, une partie de son âme avait disparue et c'était la meilleur...

Il regarda Moka et le pris dans ses bras et lui parla.

Je suis bien un idiot, nous voilà tous les deux. Bon ce n'est pas mon style de m'appitoyer sur mon sort, allons la rechercher !

Il se lava, puis il lava Moka qui fit le difficile, il lui attacha un noeud bleu autour du cou, puis pris quelques affaires : une couverture, et ses outils pour réparer quelques peu la maison, et il prit quelques condiments.

Il alla chez Nessa, il frappa à la porte puis se recula et laissa Moka lui apporter la lettre qu'il lui avait placé dans le noeud :

Citation :

Mon amour nous accueillerais tu quelques heures dans ta demeure, tu nous manque à tous les deux...

Nessa sursauta en sentant un petit chaton se frotter à ses jambes.

Mon dieu! Moka mais que fais-tu là?

Elle serra la chaton et trouva rapidement la petite lettre. Elle l'ouvrit et lu.
Il était don clà derrière la porte et il l'appellait "Mon amour". Nessa bouillonait intérieurement. Elle ne montra rien et se présenta à la porte en déchirant le mot.
Elle ouvrit la porte un peu plus grandement et pris un air froid et détaché.

Que voulez-vous? je crois n'avoir rien oublié chez vous et j'ai laissé l alourde tâche à Moka de gardez nos anciennes alliances. Je ne vois pas ce qui nous lit encore Messire de Furia.

Il lui tendi une couverture, puis il sorti ses outils.

Je venais voir ma femme...

Puis la regardant dans les yeux.

Si tu ne veux point rentrer, laisse moi faire quelques réparations, je ne veux que tu prennes froid à cause de moi, je ne crois pas que je vaille la peine que tu mettes ta santé en péril.

je t'aime tant si tu savais...

Elle refusa la couverture, en la lui jettant au visage.

C'est ce "je t'aime tant" que tu aurais du répondre sur le moment à la belle Shanon! Quel culot!

Elle se retourna et pris quelques affaires puis sortit de la maison et se posta devant lui.

Tu sais, je ne comptais pas rester ici, la bicoque est délabrée mais je vais aller dans mon échoppe, le feu de la marmite y est doux. Merci quand même.

Il attrapa alors sa main avec délicatesse pour qu'il la regarde.

Viens auprès de moi... Tu me manques, laisses moi reconquerir chaque marches du grand escalier qui mènent à ton coeur...

Nessa le regarda...

Comment pouvait-il si vite revenir et penser qu'elle serait autant facile à reconquérir. Son baiser aurait été pardonné s'il avait répondu à Shanon expressement qu'il était marié.


Elle serra sa main et d'un regard détaché lui murmura au creux de son oreille:

Sache, que tu as déjà dû le reconquérir un fois! N'imagine pas que le chemin qui mêne à moon amour sera à nouveau le même!

Elle lâche sa main et caressa la chaton puis le mis dans les bras de Maethor. Puis elle se prépara à aller à l'Anis.

Il sourit et l'attrapant une nouvelle fois l'embrassa avec une fougue inouie.

Bien je le retrouverais...

Lors du baiser Nessa tenta de se débattre, de le repousser mais les mains de Maethor la tenaient fermement.

Losrqu'il se retourna elle lui cria:

L'amour ce n'est pas perdre quelque'un pour mieux le retouver! On dirait que c'est un jeu pour toi!

Non ce n'est pas un jeu.

Il la regarda s'éloigner, il ne désirait qu'une chose la tenir contre lui et noyer son regard dans le sien, sentir son souffle et chaque battements de son coeur.

Il retourna à la maison avec Moka et lui fit à manger, il ne pris rien et alla directement à la forge pour travailler, comme si il esperait que l'effort viendrait à bout de sa douleur en arretant son coeur.

Moka grattait à la porte comme si il sentait la présence de sa maitresse, il revint vers Maethor qui était assis le regard dans le vide, ne pouvant s'empecher de penser à trouver une solution à sa situation, il avait beau tourner et virer, non rien, sa seule présence l'insupportait, comment pouvait il alors tenter de retrouver la confiance de celle qu'il aimait, pire il se demandait si elle ne tenterait pas une nouvelle fois d'intenter à sa vie, il ne le supporterait pas, non si son coeur s'arretait le sien aussi...

Il regarda Moka puis alla à la fenêtre, il vit sa femme et son regard s'illumina, la simple vu de son amour lui redonnait des forces, il pris un air amicale pour ne point l'indisposé et ouvrit grand la porte, Moka fonça alors vers Nessa.

Bonjour Nessa !

Il voulait tant l'appeler par des petits noms affecteux mais elle l'avait prévenu, il n'était plus le bienvenu en sa présence, il était devenu pire qu'un ennemi, ce sentiment le rongeant chaque jour.

Entre donc, tu as l'air fatigué...mais tu es toujours aussi belle, princesse de Brocéliande...

Il lui fit mime d'entrer, ses yeux portant tant d'espérance, aurait il un jour la chance de pouvoir se comporter en mari...

Nessa, de loin, avait vu le petit chaton courrir vers elle. Celle-ci déposa consciencieusement ses bouteilles à terre pour prendre le chaton et le caresser.

Bonjour mon doux Moka... comme tu grandis, Maethor te nourris bien je vois!

Puis elle le reposa à terre, c'est à ce moment que son regard se souleva vers Maethor qui l'interpellait. Elle fit un signe de tête en guise de politesse et marcha vers l'entrée située à quelque pas du puit.

Son coeur battait mais elle n'aurait su dire si c'était de rage, de hain, de peur ou d'incompréhension. Néanmoins elle esquissait un visage neutre, les traits un peu tirés par la fatigue.

Elle se décida enfin à parler.

Bonjour Maethor, voici ta commande, c'était à la rose n'est-ce pas? J'ai vu que Moka est bien en chair, il grandit tant mieux.

Son regard ne put s'empêcher de balayer le paysage. Il semblait un nouveau jardin ait été aménagé.

Il lui sourit, ses paroles étaient douces, il aimait tant le son de sa voix. Puis il s'aperçu qu'elle avait remarqué les travaux pour le jardin.

Oui parfaitement, ton eau de rose m'est devenu indispensable...comme le fait d'etre avec toi.

Moka est adorable, il est parfois terrible mais si mignon. Tu as vu viens voir, je commence l'aménagement d'un jardin, mais pour tout dire, je n'ai pas vraiment la main verte.

Il se surpris à rire à cette pensée, cela faisait des jours, semaines qu'aucun rire n'était sortie de sa bouche.

Des fleurs, des légumes et des plantes médicinales, voilà mon projet, il me faudrait de l'aide et quelqu'un qui s'y connaisse mieux qui pourrait en avoir l'utilité et les connaissance nécessaire...

Il l'a regarda alors droit dans les yeux avec amour, ses yeux pouvant la transpercer.

Gênée par ce regard qu'elle connaissait si bien, elle baissa les yeux sur le chaton qui s'amusait a attraper une libellule.

Arrête Moka, le prenant dans ses bras, les fées aiment parfois se prendre pour des libellules et finissent souvent dans le ventre de petits chats gloutons comme toi.

Puis reprenant la discussion,

Des plantes médicinales? Tu a planté quoi? Moi j'ai la main verte pour les cueillir et pour les connaissances mais je pense que c'este que tu apprennes à pérsévérer avec ce jardin. Tu n'as pas besoin de mon aide tu sais. Tu te débrouilles bien tout seul.

Elle regardait l'intérieur de la maison, tout était en ordre.

Si au contraire, j'ai besoin de ton aide, mais surtout de ton amour...

Il avait une voix douce et posée.

Pour les plantes médicinales, je ne m'y connais pas et à vrai dire quand je me blesse je ne fais pas très attention. Mais je serais ravi qu'il te serve, m'en occuper avec toi et apprendre serait un honneur, enfin si tu le désires.

Il la regarda de nouveau.

Je te prépare une infusion, j'ai encore un peu de miel ?

Il tentait de profiter de chaque instant en sa présence, ces moments étaient devenu si rare, mais il était déterminé a tenter de la reconquérir, mais sans jamais rien forcer.

Nessa savait qu'il était pleins de bonnes intentions mais il n'avait pas encore compris un chose... Nessa avait beoin d'être seule. Elle lui avait donné une deuxième chance qu'il a trahit. Son coeur avit été poignargé et la cicatrice, qui n'était pas encore guérit, serait indélébile.

Elle soupira en regardant le chaton.

Juste une tasse Maethor.. Mais tu ne m'as pas dis, quelles plantes as-tu planté?
Tu sais j'ai déjà un apprentis dans mon échoppe et quand je vois le travail que ça demande... Elle repensa à la bataille de canelle et rit un instant doucement.

Un apprenti ? Surpris.

Bien je comprend, tu as déjà fort à faire, je ne vais pas allourdir ton fardeau. Il lui fit un petit sourire forcé.

Euh...de l'arnica, de la sauge et quelques autres plantes. Il lui servi une tasse de tisane avec une cuillerée de miel, il en fit une pour lui.

Oui Robins tente d'apprendre deux trois choses... mais bon là ça a finit en bataille de mixture de canelle alors tu vois... elle sourit légerement puis se racla la gorge.
L'intérieur est toujours aussi confortable....

Ellle se remémora quelques épisodes heureux de leur vie commune puis regarda le fond de sa tasse.

Robins, il faillit s'étouffer... il se repris.

Confortable, c'est indigne d'une princesse, je te l'ai déjà proposé séjourne ici je te laisserais la maison, au mieux je pourrais rester dans la chambre d'ami...

J'ai appris une chose de mon expérience dans mes terres, malgré la douleur, la souffrance subie, rester seul, pire s'isoler n'est pas la meilleur des solutions, il est nécessaire d'avancer, les déceptions comme les grandes joies font partis de ce monde, il est nécessaire de l'accepter, la vie serait trop dure sinon.

Se levant il s'approcha d'elle, il n'était qu'à quelques centimètres.

Je n'ai pas été le mari que tu méritais, mes erreurs des coups de lames dans ton coeur pour l'éternité, mais je ne veux rien te promettre car j'ai failli à ma parole de te rendre heureuse mais je suis pret à me racheter en sortant victorieux de chacune des épreuves que te dicteras ton coeur afin de pouvoir à nouveau le sentir battre près du mien...

Il tendit alors sa main vers la sienne, elle avait besoin de temps pour encaisser sa trahison mais rien de pire que l'immobilisme pour lui, Maethor regardait toujours vers l'avenir, le passé était le passé, mais l'avenir lui, il avait une chance de le rendre meilleur.

Nessa s'arrêta de respirer lorsqu'il s'approcha d'elle si près. Elle détourna le regard et ne su que répondre, comment devait-elle se faire comprendre...

Maethor, dit-elle enfin en se levant pour le remettre un peu à sa place, je sais que je pourrai vivre ici dans le confort mais tout ceci te représente, et tout ceci repréente donc tes actes. Tu devais saisir ta chance au bon moment.

Avalant les dernières gouttes de son thé elle ajouta:

Je suis venue te livrer du sirop, non pas revenir sur ce qui a été fait. Maethor j'ai besoin d'êtr sans toi pour em reconstruire. Comme je te l'ai déjà dis, en ta présence je me pose mille questions....

Elle était néanmoins douce et sa voix était calme.

Il alla à la fenêtre et regarda dehors, son audace... était ce fini, ne l'aimait elle plus ? Mais pourquoi donc par Aristote n'avait il pas encore était foudroyé, cette douleur.
Il la regarda de nouveau de façon aimante.


Je te prie de m'excuser. J'ai besoin de...Il s'interrompit

Je dois m'en aller, je part quelques jours, ne t'en fais pas pour moi, prend soin de toi.

Voilà il le savait, il avait eu une chance, il avait tout gâché, une larme coula le long de sa joue, comme si sa vie avait perdu toute sa saveur, il prendrait son destrier et galopperait jusqu'à temps que son coeur batte, sa femme mettait fin petit à petit à leur relation, du temps... du temps pour qu'elle lui dise dans un mois qu'elle ne pourrait pas lui pardonner, que son amour avait changé, non il préferait souffrir un bon coup plutot que d'espérer retrouver celle qu'il aimait, de toute façon méritait il vraiment une femme comme elle ?

Il le voyait les yeux de Nessa n'avaient plus aucunes flammes pour lui, et lui demander de surmonter cette erreur était beaucoup trop pour elle, il allait la laisser se reconstruire, il la rassurerait autant qu'il pourrait mais regardant sa blessure il compris, les pommades de Nessa avaient fait de l'effet mais pas assez, ou non une partie de lui ne souhaitait plus combattre, il avait trouvé la "Femme" mais n'avait pas su la garder.


Certaines choses brisées ne peuvent être réunies même avec la meilleure volonté du monde...

Il s'avança alors vers la porte, laissant tout, femme, chat, maison...

Nessa cria alors:

MAETHOR! Attend!

Tu... tu ne peux pas partir ainsi....
Je te connais, je sais que tu partiras pour une quête vaine, menant probablement à la mort... et je.. je te l'interdis tu entends?!

Elle se leva et courra vers lui, le retenant par les bras.

Tu n'as pas été bon mari il est vrai, la rage a prie le pas sur l'amour en ces instants il est vrai aussi, cela ne te donne pas le droit de foncer chercher la mort! Maethor... tu es mon mari. Il en est ainsi. J'ai vécu tant de choses avec toi, jamais je ne pourrais oublier le smoments ou tu me rendais heureurse.

Le serrant plus fort et lui essuyant sa joue.

Ne part pas, ne va pas dans des quêtes impossibles, je te connais, tu en mourras. Tu ne peux pas faire ça, je ne te laisserai pas faire.

A ces mots elle se mit devant le porte, Dieu sait si sa rage était puissante...

Il s'arreta net.

Mourir ? Je crois que cette chance ne me sera pas donnée de si tot...

Je t'aime Nessa, je sais que je n'ai pas su te le montrer mais rien sur cette terre ne compte plus à mes yeux que toi ! Mais l'amour est un partage qui par ma faute n'est plus réciproque, je pense souvent à ses moments, je me prend à rêver de nos enfants mais tout cela m'a bien l'air compromis.

Je veux que tu sois heureuse, je suis un poison pour toi, tu es dans un dilemme, tu m'as aimé mais tu ne peux plus me supporter, tu es coincé dans un passé mêlant joie et tristesse, tu recherches la paix dans un avenir incertain...

Je ne vais pas chercher la Mort mais je n'arrive plus à supporter cette situation, je suis dans l'attente d'un signe de ta part qui chaque jour parait de plus en plus hypothétique.

Que dois je faire ?